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L’objectif est double :

1. caractériser par l’imagerie 3D l’anatomie du tractus femelle afin de comprendre la complexité du périple effectué par les spz depuis le vagin jusqu’à l’oviducte, puis par l’embryon depuis l’ampoule de l’oviducte jusqu’à l’utérus 
2. étudier la composition des fluides sécrétés par ces organes et leur régulation par des facteurs endogènes tels que l’axe gonadotrope et le métabolisme, mais aussi des facteurs exogènes tels que le stress thermique et oxydatif.

Ceci s’effectue sans a priori et mobilise les méthodes -omiques à grande échelle, ainsi que les méthodes d’extraction et d’analyse des vésicules extracellulaires (EV), acteurs importants de ces communications. Ces connaissances sont ensuite mobilisées pour créer des modèles les plus fidèles à la physiologie dynamique du tractus femelle afin d’en étudier les interactions avec les spz et les embryons .

Thématiques émergentes d’ICF pour cet axe :

• Impression 3D du tractus femelle par le recours à l’imagerie multimodale, en collaboration avec la plateforme PIXANIM. Plusieurs technologies sont combinées, dont la micro-endoscopie confocale à fluorescence (CellVizio), l’IRM, la tomographie optique 3D (Ivis spectrum) et l’analyse d’images afin de modéliser la lumière du tractus femelle au cours du cycle. Le but finalisé est d’améliorer la formation des inséminateurs sans le recours à l’expérimentation animale, et de comprendre les mécanismes de sélection opérés par le tractus femelle sur les spermatozoïdes.
• Caractérisation de la réponse de l’oviducte au stress thermique grâce aux organoïdes d’oviducte (projet ANR ORGALOG 2022-2026). L’équipe est à ce jour la seule à avoir développé deux types de modèles 3D d’oviducte chez le bovin, le porcin et le poulet. Les ovid-OUT sont actuellement utilisés pour l’étude des interactions avec les spz 

• Développement d’un oviduct-on-chip en collaboration avec l’Université de Twente pour incorporer les ovid-OUT bovins à un circuit de microfluidique afin de reproduire les micro-flux de fluide tubaire auxquels les gamètes et embryons sont naturellement exposés.

Axe principalement porté par Marie Saint-Dizier, Karine Reynaud et Ludivine Laffont.